Vieillir en vert : unir les transitions démographique, climatique et numérique pour un futur durable
Que propose le rapport du Shift Project pour la décarbonation du secteur de l'autonomie | L'analyse de nos experts : Marc Bourquin et Anne-Sophie Perissin-Fabert
Le vieillissement de la population n’est pas qu’un défi, c’est une véritable opportunité pour innover. En anticipant cette transition démographique avec la même vigueur que les transitions numérique et climatique, nous pouvons transformer cette évolution en catalyseur de développement durable et de progrès social.
Les trois grandes transitions de notre siècle – numérique, climatique et démographique – sont interconnectées et offrent des opportunités pour des synergies puissantes.
La transition numérique facilite l'optimisation des processus grâce à la technologie, ce qui peut contribuer à des opérations plus écologiques et efficaces.
La transition climatique exige de nous des innovations radicales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment dans le secteur de l'autonomie.
La transition démographique, caractérisée par un vieillissement de la population, pose de nouveaux défis en termes de demande de services d'autonomie.
La CNSA et le Shift Project vous aident à décarboner le secteur de l’autonomie
C'est dans ce contexte que les équipes du think tank The Shift Project1, en partenariat avec la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et l’École des dirigeants de la protection sociale (EN3S), ont mené un travail de recherche collaboratif sur le secteur de l’autonomie avec la contribution de la Chaire RESPECT (RÉsilience en Santé, Prévention, Environnement, Climat et Transition) de l’EHESP (École des hautes études en santé publique).
Intitulé “Décarbonons le secteur de l’autonomie”, le rapport a été publié au début du mois2.
Les premiers résultats indiquent que cette industrie émet actuellement environ 10 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an, ce qui représente environ 1,5 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. - CNSA
À moins de prendre des mesures, ces émissions pourraient augmenter de plus de 40 % d'ici 2050 en raison de l'augmentation des besoins liés à la prise en charge d'une population française vieillissante.
La publication de ce nouveau rapport offre l'opportunité de présenter aux acteurs du secteur de l'autonomie un ensemble de mesures et d'initiatives visant à réduire les émissions.
De plus, il propose une projection de l'évolution de ce secteur à travers deux pistes de réduction.
Grâce à des politiques volontaristes, le secteur de l'autonomie peut devenir résilient face aux crises énergétiques et réduire ses émissions d'au moins 65 % d'ici 2050, ce qui correspondrait à moins de 3,3 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an.
Méthodologie et ciblage
Ce travail est inédit : il propose pour la première fois une étape détaillée vers la mise en œuvre de la planification écologique à l'échelle d'une branche de la Sécurité sociale. - CNSA
En ciblant spécifiquement les méthodes pour réduire l'empreinte carbone dans les soins aux personnes âgées et handicapées, ce rapport ne se contente pas de répondre aux impératifs climatiques ; il anticipe également les besoins changeants d'une population vieillissante tout en exploitant le potentiel de la digitalisation pour optimiser la prestation de services.
Un résultat peu spécifique
La mise en lumière l’impact carbone du secteur de l’autonomie afin de proposer des pistes de décarbonation mérite d’être saluée.
Cependant, une analyse plus fine révèle que les recommandations formulées sont, dans une large mesure, génériques et applicables à de nombreux secteurs sans prendre en compte les particularités du secteur de l’autonomie.
Les deux scénarios
Le rapport distingue deux scénarios principaux : un maintien du modèle actuel avec un nombre croissant de personnes âgées hébergées en établissements spécialisés, et un « virage domiciliaire » favorisant le maintien à domicile.
Bien que ces scénarios envisagent des changements structurels dans la manière de fournir les soins, les leviers d’action proposés pour réduire l’empreinte carbone pourraient être transposés à d'autres contextes sans modification substantielle.
Focus sur la rénovation du bâti
Ainsi, la rénovation thermique des bâtiments, le remplacement des systèmes de chauffage par des alternatives bas-carbone, et l'électrification des flottes de véhicules sont déjà prônés dans divers secteurs comme l’immobilier, les services publics ou les transports.
Ces mesures, bien que cruciales, ne reflètent pas les défis uniques auxquels est confronté le secteur de l’autonomie, tels que la nécessité d'adapter les environnements pour les besoins spécifiques des personnes âgées ou handicapées, ou la gestion des déchets médicaux, qui ont également un impact carbone significatif.
Focus sur l’alimentation
De même, la recommandation de favoriser les protéines d'origine végétale et un approvisionnement alimentaire bas-carbone est une stratégie alimentaire déjà encouragée tant dans les conseils nutritionnels généraux que dans les initiatives de durabilité des autres secteurs d'activité.
Cette approche manque de reconnaissance des besoins nutritionnels spécifiques ou des préférences alimentaires des personnes âgées, qui pourraient nécessiter des adaptations particulières pour s’assurer que les solutions de décarbonation ne compromettent pas la qualité des soins.
Un rapport générique ?
Ce manque de spécificité soulève des questions sur la capacité des recommandations à engendrer des changements transformateurs qui sont non seulement écologiquement bénéfiques mais aussi adaptés aux réalités du secteur de l’autonomie.
Nous pensons qu’il est essentiel de développer des stratégies de décarbonation qui reconnaissent et intègrent les particularités du secteur, plutôt que d’appliquer un modèle générique.
Bien que le rapport du Shift Project mette en avant des pistes importantes pour la décarbonation, il serait bénéfique d’adopter une approche plus ciblée qui tiendrait compte des aspects spécifiques de l'accompagnement des personnes en perte d'autonomie, pour vraiment transformer ce secteur en leader de la durabilité environnementale.
Exemple : l’omission de l’habitat alternatif
Le rapport du Shift Project, en se concentrant principalement sur les scénarios de maintien en établissement spécialisé et de soins à domicile, néglige des alternatives innovantes comme les habitats partagés ou les colocations pour seniors.
Ces modèles intermédiaires, combinant les avantages du lieu de vie partagé et du domicile, pourraient offrir des économies d'énergie substantielles et réduire les déplacements des soignants. En regroupant les personnes âgées dans des petits collectifs, on limite les trajets nécessaires pour les interventions à domicile, tout en conservant un cadre de vie plus familial et personnalisé.
Cette omission souligne un manque de considération pour des solutions potentiellement plus efficaces en termes de réduction de l'empreinte carbone, tout en améliorant la qualité de vie des personnes aidées. Intégrer habitats dans le spectre des scénarios de décarbonation enrichirait le débat et les stratégies proposées, en alignant mieux les objectifs écologiques avec les besoins sociaux et individuels.
Cette omission est aussi révélatrice d’un manque de connaissance de ces alternatives, par les autorités mobilisées dans la production du rapport.
Regards croisés d’experts
Anne-Sophie Perrissin-Fabert, Directrice générale d’Ignes3, et Marc Bourquin, Conseiller stratégie à la FHF4, copilotent un groupe de travail préparatoire au futur contrat de filière, focalisé sur l'intégration des nouvelles technologies dans le parcours résidentiel.
Dès le début, ils ont souligné l'importance d'une réponse coordonnée et complète aux transitions démographique, écologique et numérique.
Afin de mieux comprendre comment ces technologies pourraient influencer et être influencées par les changements sociétaux, nous les avons invités à partager leurs perspectives sur le rapport du Shift Project, qui explore des préoccupations semblables.
Cette discussion vise à éclairer les synergies possibles entre l'innovation technologique et les stratégies de décarbonation, tout en prenant en compte l'impact démographique.
Marc BOURQUIN, conseiller stratégie FHF
Pouvez-vous expliquer comment vous percevez la convergence entre les trois transitions du siècle (numérique, démographique et climatique) ?
Ces trois transitions présentent des natures et des chronologies radicalement différentes. La transition démographique a une dimension anthropologique et ses effets sont déjà mesurables dans de nombreux pays. À ce stade, nous ne savons pas si nous sommes dans une transition écologique vers un état stable ou dans une situation de dégradation irréversible de l'habitabilité de la planète. Il est évident que le défi écologique est le plus radical, générant la plus grande incertitude.
En ce qui concerne la transition numérique, la thèse défendue est que ces outils ne doivent pas être considérés comme des générateurs d'émissions supplémentaires de CO2. Même si cela peut être vrai à la marge, l'électricité produite en France est presque totalement décarbonée. Ces outils doivent plutôt être considérés comme des accompagnateurs de la transition démographique et écologique.
La révolution numérique, et plus largement technologique, doit être mise au service des autres défis.
Il y a un déni concernant l'aspect démographique par rapport aux deux autres. Comment peut-on l'expliquer ?
Il n'y a pas de déni du phénomène de transition démographique. Au contraire, tous les discours publics évoquent ce sujet en des termes souvent apocalyptiques, le mot « tsunami » étant régulièrement utilisé. Cependant, on observe un déni quant à la nécessité de mettre en œuvre des politiques publiques pour adapter la société à la longévité.
Le vieillissement est souvent perçu de manière « âgiste », comme une période vide et superflue de l'existence, plutôt que comme une extension de vie positive comparée aux périodes précédentes de notre histoire. - Marc Bourquin
Cette vision bloquée intellectuellement et idéologiquement rend difficile l'approche du sujet dans le domaine politique. Les responsables politiques ne sont pas convaincus qu'ils peuvent bénéficier d'une politique ambitieuse et coordonnée sur le sujet, malgré une évidence : cette politique concerne directement ou indirectement tous les citoyens.
La complexité institutionnelle extrême du domaine du grand âge - entre les Départements, l'Etat, les collectivités et la CNSA - ainsi que la diversité des financements et leur incohérence, font craindre que l'attribution massive de ressources n'apporte pas les résultats attendus. - Marc Bourquin
L'évolution technologique renforce le biais « cognitif » des politiques publiques en dévalorisant le savoir accumulé par les générations âgées, contrairement à ce qui se passe généralement dans les sociétés traditionnelles. De plus, la transition écologique, perçue comme une remise en question de la survie de l'humanité sur la planète, tend à minimiser l'importance des enjeux du vieillissement.
Voyez-vous des corrélations entre les transitions, des moyens de les anticiper conjointement plutôt que séparément ?
Oui, nous devons considérer la transition technologique comme une "supra transition". Elle doit être orientée pour accompagner la transition démographique (utilisation précoce des données de santé, comme Icope, divers capteurs, fauteuil intelligent, robotique, domotique, télésoins et téléconsultations). Mais elle doit aussi soutenir la transition climatique (géo-ingénierie, modalités décarbonées de rafraîchissement pour faire face aux vagues de chaleur mortelles pour les publics fragiles que sont les seniors).
Est-ce que le rapport du Shift Project sur le secteur Autonomie peut contribuer à cette prise en compte conjointe ?
Le premier acquis est de susciter une prise de conscience plus forte concernant les enjeux climatiques dans les politiques publiques de l'autonomie. Contrairement au domaine de la santé, où certains impacts sont difficiles à comprendre, le chiffrage du Shift Project met en lumière de manière réaliste la diversité de l'impact carbone du secteur.
Il y a tout de même un débat autour de certaines orientations relatives aux évolutions technologiques, avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord. De plus, dans un contexte de crise financière majeure du secteur et de contraintes renforcées sur les moyens d'investissement, le cœur du problème est de trouver des outils de financement qui permettent de raccourcir les "horizons de rentabilité économiques" pour des investissements écologiques et sobres.
Aujourd'hui, il faut être réaliste, les décideurs dans le domaine de l'autonomie n'intègrent pas à sa juste mesure le potentiel de transition écologique de l'investissement, car le retour sur investissement a généralement un horizon beaucoup trop lointain.
Les chiffres énoncés vous semblent-ils cohérents avec votre propre expertise du secteur ?
Oui, absolument. Bien que je ne puisse pas les vérifier en détail, ils sont cohérents avec les ordres de grandeur attendus. Malheureusement, un débat est nécessaire pour démontrer qu'une alimentation moins émettrice en gaz à effet de serre (GES) n'est pas nécessairement plus coûteuse, surtout si elle est moins riche en protéines animales.
Je suis sceptique quant à l'idée selon laquelle « acheter local » serait une solution majeure. Bien que cette approche soit attrayante, les augmentations de coûts supportées directement par l'utilisateur dans les structures médico-sociales rendent une telle orientation, si elle est systématique, largement démagogique. - Marc Bourquin
À présent que ce rapport est paru, qui pourrait s'en emparer pour faire bouger les lignes ?
Il est essentiel que les acteurs du domaine de l'autonomie, y compris les gestionnaires, les professionnels et les usagers, utilisent ce rapport autant que possible. Cependant, la décision publique reste primordiale et peut promouvoir plusieurs axes pour accroître l'incitation à agir :
Appliquer les réglementations, notamment les dispositions du décret tertiaire
Anticiper l'interdiction de la vente de véhicules thermiques en 2035 en rendant les établissements et services médico-sociaux (ESMS) éligibles au dispositif « voiture à 100€ » immédiatement
Permettre aux établissements d'accéder au fonds vert
Développer massivement « l’intracking » qui permet d'internaliser immédiatement les économies d'énergie de l'investissement en recourant à un tiers financeur (l'opérateur médico-social ne paye plus directement les factures d'énergie mais paye une entreprise d'ingénierie un montant inférieur à la dépense actuelle en contrepartie du pilotage de l'investissement et de l'exploitation).
Établir rapidement une grille des délais de retour sur investissement des actions de décarbonatation pour l’opérateur et le pays.
Les investissements qui semblent rentables uniquement sur une longue période pour un opérateur (25 à 30 ans par exemple) et donc non finançables, ont souvent un « retour sur investissement » plus rapide si l'on intègre les bénéfices économiques et sociaux pour le pays, sans même mentionner les avantages de souveraineté géopolitique liés à l’énergie.
Créer par exemple grâce aux nouvelles technologies de géo-ingénierie un bâtiment à énergie positive, ce n'est pas seulement réduire l'impact GES et écologique, ou diminuer sa facture énergétique, c'est aussi créer de l'emploi en France et en Europe (ingénieurs, ouvriers, techniciens) au lieu de l’importation d'énergie fossile de pays potentiellement déstabilisateurs sur la scène internationale, dont les recettes pétrolières et gazières sont utilisées à des fins militaires. Ces aspects devraient être intégrés dans la décision publique nationale et européenne. Cette approche pourrait faire l'objet d'un financement monétaire, hors critère de déficit public, comme cela a été le cas après la 2e guerre mondiale, afin d’accroître rapidement la production électrique et reconstruire le pays.
Anne-Sophie PERRISSIN-FABERT, Directrice générale d’Ignes
Pouvez-vous expliquer comment vous percevez la convergence entre les trois transitions du siècle (numérique, démographique et climatique) ?
Les transitions du siècle - numérique, démographique et climatique - sont des réalités incontournables pour la société. Ces transitions doivent être gérées de manière conjointe, en particulier dans le secteur du bâtiment, afin de limiter les coûts des projets et d'augmenter l'efficacité des solutions proposées. Par conséquent, la transformation des lieux de vie - résidences, EHPAD, domiciles, etc. - doit prendre en compte ces différentes dimensions, allant de l'augmentation des pics de chaleur à la maîtrise de la consommation énergétique et à la perte d'autonomie.
La transition numérique offre des solutions concrètes, à la fois sur le plan environnemental et démographique. Ainsi, une solution numérique unique peut avoir un double bénéfice.
Il y a un déni sur le volet démographique par rapport aux 2 autres, comment l'expliquer ?
La transition démographique est souvent ignorée à cause d'un tabou profond sur le vieillissement dans nos sociétés, et une tendance à prioriser d'autres enjeux jugés plus importants. Cependant, nous ne pourrons pas échapper aux effets profonds et multidimensionnels de la transition démographique. Pour cette raison, nous avons besoin d'un discours politique fort sur le sujet, notamment pour passer d'une culture de réponse à l'urgence à une culture de prévention.
Voyez-vous des corrélations entre les transitions, des moyens de les anticiper conjointement plutôt que séparément ?
Les trois transitions doivent être anticipées et menées simultanément. Par exemple, lors de la conception d'un projet d'habitat, ces trois dimensions doivent être intégrées dans la réflexion.
Des solutions communes existent, comme les systèmes domotiques connectés. Ces systèmes permettent de contrôler l'ensemble des équipements du logement (chauffage, éclairage, volets roulants...), ce qui facilite grandement la vie des personnes fragiles en évitant des manœuvres difficiles. Ils améliorent le confort et aident les aidants familiaux ou professionnels, même à distance. En même temps, ils favorisent une gestion plus optimale de la consommation énergétique et limitent les émissions de carbone dues aux déplacements. Cette logique s'applique aussi bien à la maison qu'à un établissement.
Est-ce que le rapport du Shift Project sur le secteur Autonomie peut contribuer à cette prise en compte conjointe ?
Il est réjouissant de voir que le secteur de l'autonomie aborde la question de sa trajectoire carbone. Le rapport du Shift Project est utile car il quantifie l'impact carbone du secteur économique et esquisse des pistes d'action. Bien qu'il mette en avant quelques défis spécifiques, les principaux défis à relever par le secteur sont globalement les mêmes que ceux de la société : le bâtiment et les mobilités.
Nous sommes convaincus que les solutions électriques et numériques seront au cœur des réponses à apporter.
A présent que ce rapport est paru, qui pourrait s'en emparer pour faire bouger les lignes ?
La nouvelle feuille de route de la filière Silver économie offre une occasion de s'engager dans le sujet et de co-construire avec les acteurs de la filière les mesures à mettre en œuvre.
Le Shift Project est un think tank français créé en 2010 qui a pour objectif de promouvoir la transition vers une société post-carbone, c'est-à-dire une société moins dépendante des énergies fossiles comme le pétrole, le gaz et le charbon.
Les missions du Shift Project sont :
Sensibiliser le grand public et les décideurs politiques sur l'urgence climatique et énergétique. Le Shift Project alerte sur les risques liés à la dépendance aux énergies fossiles et au réchauffement climatique.
Proposer des scénarios et des stratégies pour opérer la transition énergétique vers des systèmes sobres en carbone et résilients. Le Shift Project a notamment publié des rapports détaillant des plans de transformation du modèle énergétique français et européen.
Encourager les innovations techniques et les changements de comportements nécessaires pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Le Shift Project promeut par exemple les économies d'énergie, l'efficacité énergétique ou la mobilité douce.
Mettre en réseau les acteurs engagés dans la transition énergétique, qu'il s'agisse d'entreprises, de collectivités, d'associations ou de chercheurs. Le Shift Project organise des événements et des groupes de travail.
IGNES est l’Alliance des industriels qui proposent des solutions électriques et numériques pour donner vie et animer le bâtiment au service de ses occupants. L’Alliance est constituée de 42 entreprises implantées dans les territoires français, PME, ETI et grands groupes internationaux, qui représentent à l’échelle mondiale 100 milliards d’euros et 300 000 emplois dont 100 000 en France. IGNES travaille en réseau avec la filière électrique et celles du bâtiment et de la sécurité. IGNES est ainsi affiliée à la FIEEC (Fédération des Industries Électriques Électroniques et de Communication) et membre de I’AIMCC (Association française des industries des produits de construction).
Fédération Hospitalière de France : Association loi de 1901 qui réunit la plupart des établissements publics de santé et des établissements publics médico-sociaux de France. Née des unions hospitalières inter-régionales, elle a été créée en 1924.